par geolop Mer 16 Sep 2009 - 2:04
"Gran crisis en el Vicente Calderon"
Après le match nul dans le cartier sud de Madrid contre l'Hapoel Nicosie (0-0) pour la première journée de la ligue des champions, le club est définitivement tombé dans la crise.
Pourtant, tout avait bien commencé pour los colchoneros: le mercato redouté n'aura finalement rien accouché de douloureux. Les perles Forlan, Raul Garcia, Jurado, Simão, Aguero sont toutes restées. Mieux, le club s'est facilement débarassé du Panatinaïkos en tour préliminaire (grâce à deux victoires 3-2 en grèce et 2-0 à la maison, avec notamment deux but del Kun et un but de Diego Forlan).
Mais voilà, tout commence lors de la première journée dans la seconde ville d'Andalousie au sein de la blancheur des bâtiments qui font la particularité de Malaga. Baha et les siens font un festival, Raul Garcia se blesse gravement et l'Atleti termine à dix pour exploser 3-0 sans avoir une seule occasion de but. El Kun est absent, l'espoir sucité chez Jurado qui vient d'une saison prodigieuse à Mallorca est terni, Simão traîne des pépins phisiques et la défense est toujours aussi catastrophique. Abel (tout comme Javier Aguire d'ailleurs) ont eu beau changer les joueurs (Antonio Lopez, Pernia, Ujfalusi, Heitinga, Perea) et maintenant Juanito la nouvelle recrue... Rien n'y fait.
Le lendemain, 31 août et dernier jour du mercato, Everton se place pour enrôler John Heitinga. Pitarche (directeur sportif) n'est pas contre, mais il veut avant la vente trouver un remplaçant. Les pistes Fani de Rennes, Miguel de Valencia ou João Perreira de Braga sont exploré, sans suite à cause des prix demandés. Mais le néerlandais décide de partir, alors le club colchonero ne peut pas faire autrement que de le vendre. Résultat, la défense déjà bancale se retrouve totalement sous l'eau.
Les supporters, qui n'ont rien contre le départ de John Heitinga bien au contraire, décident alors de réagir. Ce samedi, devant le Vicente Calderon, 7000 supporters se sont réuni une demi-heure avant la rencontre contre le Racing de Sentender pour manifester leur mécontentement. Malgré le demi échec de cette opération, certain ont crié fort le départ du président colchonero qui "ne connaît rien au football".
Malgré cela, le club n'a pas pu faire mieux qu'un match nul 1-1 à la maison. Jurado ouvre le score récompençant une outrageante domination juste avant la mi-temps. Mais deux minutes plus tard, Serano égalise pour le club cantabrique, et tout est alors à refaire pour une équipe en manque d'inspiration qui frappe de loin, qui lance de longs ballons vers Kun (forlan était alors sur le banc). En seconde période, un joueur nordiste est expulsé. L'atléti joue alors plus d'une demi-heure en supériorité numérique. Le jeune prodige Kiko entre même pour forcer la décision. Mais rien n'y fait, l'atléti en reste à ce match nul et dans cette position de relégable.
Enfin ce soir, le club rojiblanco s'est montré au-delà du ridicule. Certes il y a eu des occasions par l'intermédiaire de Forlan. Et il est vrai que le gardien chipriote a fait le match de sa vie. Mais tout de même. Que de passes manqués, que de frayeurs défensives, que de combinaisons qui n'arrivent pas. Et surtout, que de joueurs qui sont en pleine dépression, comme Kun qui ne met plus un pied devant l'autre, comme Simão, comme Asunção orphelin de Raul Garcia...
Et comme si cela ne suffisait pas, l'Atleti se déplace au Nou-camp samedi soir, puis à Porto dans quinze jour. Autant dire que si l'équipe ne se remet pas à fonctionner d'ici là, tout les objectifs pourraient s'envoler d'un seul coup.