Valère GERMAIN

AS Monaco: Germain, "Plein d'envie"

Mercredi, Monaco n'a battu qu'une « petite » CFA (Toulon), dans l'intimité d'un huis clos au stade Louis-II. Mais le score (4-0) n'a pas pu faire de mal à un groupe qui restait sur une grosse claque à Sedan en Coupe de la Ligue (1-4).

« On manque encore d'automatismes et on doit apprendre à communiquer plus. Mais on est sur la bonne voie. Le groupe est plein d'envie », estime Valère Germain, né à Marseille, quand son père Bruno évoluait à l'OM. « Lundi, pour l'ouverture du championnat(contre Boulogne-sur-Mer au Louis-II), on visera avant tout le résultat. On ne peut pas se permettre de rater notre démarrage. Pour la manière, on sait qu'il faut encore un peu de patience. On est en rodage».

À 21 ans, et seulement trois matches pros à son compteur (Sedan, Saint-Etienne et Lyon la saison passée) Valère Germain ne fait plus partie des «petits jeunes» du Rocher. L'arrivée chez les pros de la cuvée 2011 de la Gambardella en ferait presque un habitué du vestiaire...

Génération envolée...

« La roue tourne vite », sourit Germain, arrivé à l'ASM à l'âge de 15 ans, remarqué par Luc Ferrajero, alors qu'il évoluait à la Berrichonne. Sa génération à lui (les Nkoulou, Zola, Bulot, Lhostis, Sagbo...) s'est envolée sous d'autres cieux. Pro depuis 2009, international espoir en 2011, son aventure en Rouge et Blanc doit prendre du volume cette saison. En préparation, il a été l'un des plus en vue. Valère Germain fait partie de ces attaquants polyvalents (30 buts en 97 matches de CFA entre 2007 et 2011) que les entraîneurs peuvent utiliser à plusieurs sauces. Milieu droit sous les ordres de Banide, il a déjà joué plus bas (comme son père) et même arrière droit.« C'est un avantage de pouvoir évoluer à plusieurs postes, mais je ressens le besoin de me fixer»

Germain attaquant avait d'ailleurs inscrit trois buts avec la CFA contre Anglet avant que Laurent Banide l'appelle pour la première fois chez les pros à Geoffroy-Guichard, le 1er mai 2011. Et ce soir-là, sans une parade de Janot à la 90e, il aurait pu ouvrir son compteur chez les pros... sous les yeux de Bruno Germain.

Bouquet pour la montée

« C'est vrai, mon père suit ma carrière de près. Je crois qu'il est assez fier de voir son fiston évoluer en pro. Il ne se prive pas de me donner des conseils. Il a fait une belle carrière, je crois que je peux l'écouter !(sourire). Il habite encore Orléans, mais il va descendre en août pour le début du championnat ».

L'un des plus vieux souvenirs de Valère Germain remonte à 1995. « J'avais à peine 5 ans, mon père disputait son dernier match avec l'OM au Vélodrome. J'étais venu lui remettre un bouquet de fleurs au milieu de terrain C'était l'année où l'OM avait terminé champion de D2 pour remonter en D1» Son rêve :« Refaire la même chose avec l'AS Monaco cette saison».Pas le bouquet, mais la montée bien sûr...